Voila enfin l'occasion de découvrir les montagnes de Courbet Ouest. Pour ce faire, nous rejoignons les res'nat, qui marchent beaucoup et comptent tout le temps. Après les avoir accompagnés pour le comptage des canards d'Eaton, c'est maintenant au tour des rennes.
Une nuit à Jacky nous a permis d'arriver dans la matinée à la cabane Studer. Studer, c'est le pays des truites, on est en terrain conquis en arrivant la bas.
Le grand lac qui jouxte la cabane (lac supérieur) est une grande retenue d'eau naturelle, coincée entre 2 barres rocheuses et souvent mouvementée par des vagues dues au vent. Le val Studer est réputé pour son effet Venturi. Le déversoir du lac se situe côté ouest, vers une série de lacs puis la riviere studer qui s'écoule vers Port Elisabeth. Mais la topographie particulière du lac fait que lorsque les niveaux d'eaux sont importants, le lac se déverse aussi côté Est, dans la rivière du Sud.
Après avoir profité du val durant toute l’après-midi sous une météo capricieuse, nous attaquons les prospections dès le lendemain matin en direction de la cabane de rivière du nord.
Les paysages ont été magnifiques toutes la journée, la neige ne rendant que plus impressionnants ces vastes espaces montagnards.
Nous avons frôlé le lac Margot puis descendu la rivière du nord jusqu’à son embouchure dans la baie des cascades. La neige et le gel rendent parfois le terrain difficile, j'en ai fait les frais quelques centaines de mètres avant d'arriver à la cabane en tombant jusqu'à la taille dans une souille recouverte de glace et de neige.
Le 11, nous partons pour prospecter le cirque Mosoley jusqu'à la baie des cascades en longeant le plateau du Méjean. Après le vent et la neige des jours précédents, nous avons droit a un superbe ciel bleu et un gros soleil. Ça fais du bien !
Le 12, nous prenons la direction de Cataracte via une boucle dans le cirque de Cataracte sous une météo similaire à la veille. Ce transit marque la fin des montagnes et c'est l'immensité, maintenant bien connue, de Courbet Ouest qui s'étend face à nous.
Des rennes, puisque c'est tout même l'objet de l'étude, furent observés chaque jour, plus ou moins nombreux. Durant l'hiver, on les retrouve plus souvent dans la plaine de l'ouest, ils quittent alors les conditions climatiques plus rudes des montagnes où ils vivent habituellement.
Plusieurs petits groupes étaient présent autour de Cataracte, certain même perchés tout en haut de la citadelle que je ne présente plus.
Une tempête annoncée pour le 13 nous fait reporté le retour sur PAF au 14. Évidemment, ce genre d'imprévu très plaisant est l'occasion pour nous de visiter le coin et tenter de pêcher quelques truites, en vain.
Une journée sur base et nous repartons pour Rat via Morne.
à bientôt,
Tom
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