lundi 5 décembre 2011
dimanche 27 novembre 2011
Photos de novembre...
Quelques photos de l'ile du Château et de Mayes...
L'ile château doit son nom à sa topographie, il y en a qui on vu un château là dedans... Faut avoir de l'imagination. En haut, surexposé au vent et aux précipitations, les cailloux sont recouvert de lichens et on domine une grande partie du Golfe.
Pas de cabane sur l'ile château. Seulement de vieilles caisses en bois assurant un semblant d'abri au vent et le reste des clôtures du temps où il y avait des moutons. Les clôtures seront définitivement démontées cet été.
L'arche de Mayes est une toute petite voute située sur la cote nord de l'ile entre les 2 lacs. La vue est imprenable sur l'entrée du bars Jules laboureur
Le lac des cracous, est le 2nd lac de Mayes. Nous ne lui connaissons pas de nom officiel, mais comme plein de petits coins sur Mayes, on lui en a trouvé un. Il a été baptisé ainsi en référence au cracou (Pétrel géant) qui niche à coté le long des barre rocheuses. Au fond, l'ile Australia.
Le magnifique lac de skua-tropez, le 1er lac de mayes. Skua-tropez parce qu'il y a un club de non reproducteurs de skua (une bonne 50aine) qui traine toujours sur la rive où il y a en été une petite "plage" de sable noir.
Cette plante (vert clair) est endémique de Kerguelen. Elle pousse en coussin, comme l'azorelle (vert foncé). Comme on le voit, les coussins sont parfois composé des 2 espèces qui s'entendent alors bien et forme chacune leur moitié de coussin. Cette forme leur permet de résister au vent.
Un papou dans l'eau qui nous a offert un festival de cabriole dans quelques centimètres d'eau avec un congénère. Encore un bon souvenir en compagnie de Thibaut.
Femelle du canard d'Eaton, en ce moment (novembre) toute sur œuf ou presque. Le nid est un nid de canard comme on les connait : plein de duvet sous un porche de végétation, graminée introduite ou aceana. On ne les trouve qu'en mettant le pied a quelques centimètres de la cane qui s'enfuit alors en simulant une blessure a l'aile afin de nous éloigner du nid. Lorsque le soleil tape, elle recouvre minutieusement ces œufs de duvets avant d'aller piquer une tête sur le bord de mer ou dans le lac le plus proche. Le mâle n'est jamais loin, il monte la garde de son "trut" fluté et roulé à la manière du Canard pilet.
L'ile château doit son nom à sa topographie, il y en a qui on vu un château là dedans... Faut avoir de l'imagination. En haut, surexposé au vent et aux précipitations, les cailloux sont recouvert de lichens et on domine une grande partie du Golfe.
Pas de cabane sur l'ile château. Seulement de vieilles caisses en bois assurant un semblant d'abri au vent et le reste des clôtures du temps où il y avait des moutons. Les clôtures seront définitivement démontées cet été.
L'arche de Mayes est une toute petite voute située sur la cote nord de l'ile entre les 2 lacs. La vue est imprenable sur l'entrée du bars Jules laboureur
Le lac des cracous, est le 2nd lac de Mayes. Nous ne lui connaissons pas de nom officiel, mais comme plein de petits coins sur Mayes, on lui en a trouvé un. Il a été baptisé ainsi en référence au cracou (Pétrel géant) qui niche à coté le long des barre rocheuses. Au fond, l'ile Australia.
Le magnifique lac de skua-tropez, le 1er lac de mayes. Skua-tropez parce qu'il y a un club de non reproducteurs de skua (une bonne 50aine) qui traine toujours sur la rive où il y a en été une petite "plage" de sable noir.
Cette plante (vert clair) est endémique de Kerguelen. Elle pousse en coussin, comme l'azorelle (vert foncé). Comme on le voit, les coussins sont parfois composé des 2 espèces qui s'entendent alors bien et forme chacune leur moitié de coussin. Cette forme leur permet de résister au vent.
Un papou dans l'eau qui nous a offert un festival de cabriole dans quelques centimètres d'eau avec un congénère. Encore un bon souvenir en compagnie de Thibaut.
Femelle du canard d'Eaton, en ce moment (novembre) toute sur œuf ou presque. Le nid est un nid de canard comme on les connait : plein de duvet sous un porche de végétation, graminée introduite ou aceana. On ne les trouve qu'en mettant le pied a quelques centimètres de la cane qui s'enfuit alors en simulant une blessure a l'aile afin de nous éloigner du nid. Lorsque le soleil tape, elle recouvre minutieusement ces œufs de duvets avant d'aller piquer une tête sur le bord de mer ou dans le lac le plus proche. Le mâle n'est jamais loin, il monte la garde de son "trut" fluté et roulé à la manière du Canard pilet.
jeudi 29 septembre 2011
Ratmanoff - du 25 au 29 septembre
Retour à la colonie de Ratmanoff pour le suivi de nos poussins. Leur croissance est lente, leur masse ne fait même que diminuer au cours de l'hiver. Il en reste encore beaucoup, mais leur nombre décroit lentement.
La plupart des adultes sont en mue, ils remontent alors assez loin dans les terres le temps de changer leur combinaison de plongée, comme chaque année. On en retrouve plus de 3 kilomètres dans les terres, ils sont assez éparpillés en petits groupes.
Il est aussi temps aux manchots de laisser un peu de place sur la plage pour les éléphants de mer. Les mâles sont bien arrivés, défendant leur bout de plage, les femelles commencent à arriver. Les premiers bonbons sont nés. Les skuas de partout joue les sage-femme en coupant les cordons ombilicaux des bonbons et les débarrassant, parfois un peu violemment, de leur placenta. Et ils guettent les gouttes de lait qui tombent sur le sable pour s'en repaitre, il y a pas de perte !
On peut enfin observer les premiers combats de mâles dignes de ce nom, les masses de graisse de plusieurs tonnes se frappant l'une contre l'autre dans un bruit sourd en se mordant violemment sont vraiment impressionnantes à voir. Les combats sont rarement longs, on s'intimide en vocalise, on se fait face, on se dresse, on tape 2 ou 3 fois chacun et généralement celui qui est plus faible passe rapidement son chemin pour tenter sa chance plus loin, plus tard. Les blessures qu'ils s'infligent sont parfois importantes et sanglantes : trompe arrachée ou encore entaille de plusieurs centimètres de profondeur dans la graisse. Le nombre de femelles ne va faire que grandir pour atteindre un pic le 15 octobre, nous les comptabiliseront à ce moment là.
Coté pêche, une probable nouvelle remontée de truites de mer a rempli la rivière manchot ; les poissons sont si nombreux et voraces qu'ils ne sont même pas intéressant à pêcher. Pourtant, il s'agit bien de truite de mer de 2 à 4 kg.
Le séjour fut de courte durée, mais le principal est que nous ayons pu attraper tous les poussins marqués pour les peser. Encore un dernier passage en novembre et on les laissera finir leur croissance tranquille.
à bientôt,
Tom
La plupart des adultes sont en mue, ils remontent alors assez loin dans les terres le temps de changer leur combinaison de plongée, comme chaque année. On en retrouve plus de 3 kilomètres dans les terres, ils sont assez éparpillés en petits groupes.
Il est aussi temps aux manchots de laisser un peu de place sur la plage pour les éléphants de mer. Les mâles sont bien arrivés, défendant leur bout de plage, les femelles commencent à arriver. Les premiers bonbons sont nés. Les skuas de partout joue les sage-femme en coupant les cordons ombilicaux des bonbons et les débarrassant, parfois un peu violemment, de leur placenta. Et ils guettent les gouttes de lait qui tombent sur le sable pour s'en repaitre, il y a pas de perte !
On peut enfin observer les premiers combats de mâles dignes de ce nom, les masses de graisse de plusieurs tonnes se frappant l'une contre l'autre dans un bruit sourd en se mordant violemment sont vraiment impressionnantes à voir. Les combats sont rarement longs, on s'intimide en vocalise, on se fait face, on se dresse, on tape 2 ou 3 fois chacun et généralement celui qui est plus faible passe rapidement son chemin pour tenter sa chance plus loin, plus tard. Les blessures qu'ils s'infligent sont parfois importantes et sanglantes : trompe arrachée ou encore entaille de plusieurs centimètres de profondeur dans la graisse. Le nombre de femelles ne va faire que grandir pour atteindre un pic le 15 octobre, nous les comptabiliseront à ce moment là.
Coté pêche, une probable nouvelle remontée de truites de mer a rempli la rivière manchot ; les poissons sont si nombreux et voraces qu'ils ne sont même pas intéressant à pêcher. Pourtant, il s'agit bien de truite de mer de 2 à 4 kg.
Le séjour fut de courte durée, mais le principal est que nous ayons pu attraper tous les poussins marqués pour les peser. Encore un dernier passage en novembre et on les laissera finir leur croissance tranquille.
à bientôt,
Tom
samedi 24 septembre 2011
Mayes - du 9 au 23 septembre
Enfin de retour a la Maison !
Malgré nos inquiétudes, la cabane a parfaitement supporté l'hiver seule sur son île. Pas de souris à l'intérieur, pas de problème de moisissure.
Inaugurée en mars 1986, elle est plus vieille que nous mais elle tient le coup cette Auberge du gros pétrel rouge.
L'absence de chaland durant l'hiver nous a empêché de pouvoir assurer le suivi de la reproduction hivernale du Pétrel gris. Mais nous arrivons juste à temps pour le baguage des poussins juste avant leur envol. Nous avons donc quand même eu la chance de pouvoir manipuler ce gros pétrel qui porte le nom de sa couleur principale (le ventre est blanc).
Nous avons ensuite enchainé sur la fouille des terriers de Pétrels bleus, qui arrivent à cette date pour parader dans leurs terriers avant la reproduction.
En septembre, c'est la sortie de l'hiver. Les conditions pour fouiller les terriers ne sont pas optimales. Couché dans la neige, il faut fouiller les terriers sans gants (trop petit), le principal est de savoir s'arrêter lorsqu'on ne sent plus le bout de ses doigts a cause du froid.
Retour sur PAF rapidement avant de repartir prendre des nouvelles de nos petits protégés de Ratmanoff.
A bientôt,
Tom
Malgré nos inquiétudes, la cabane a parfaitement supporté l'hiver seule sur son île. Pas de souris à l'intérieur, pas de problème de moisissure.
Inaugurée en mars 1986, elle est plus vieille que nous mais elle tient le coup cette Auberge du gros pétrel rouge.
L'absence de chaland durant l'hiver nous a empêché de pouvoir assurer le suivi de la reproduction hivernale du Pétrel gris. Mais nous arrivons juste à temps pour le baguage des poussins juste avant leur envol. Nous avons donc quand même eu la chance de pouvoir manipuler ce gros pétrel qui porte le nom de sa couleur principale (le ventre est blanc).
Nous avons ensuite enchainé sur la fouille des terriers de Pétrels bleus, qui arrivent à cette date pour parader dans leurs terriers avant la reproduction.
En septembre, c'est la sortie de l'hiver. Les conditions pour fouiller les terriers ne sont pas optimales. Couché dans la neige, il faut fouiller les terriers sans gants (trop petit), le principal est de savoir s'arrêter lorsqu'on ne sent plus le bout de ses doigts a cause du froid.
Retour sur PAF rapidement avant de repartir prendre des nouvelles de nos petits protégés de Ratmanoff.
A bientôt,
Tom
vendredi 23 septembre 2011
Mayes - du 9 au 23 septembre
Et quelques images de Mayes la belle, pour illustrer les propos ci-dessus...
jeudi 8 septembre 2011
Morne - du 6 au 8 septembre
Les réparations du chaland avancent, tant mieux.
Ce laps de temps à Morne nous permet d'aller compter les Pétrels géants reproducteurs de la pointe Morne. A cette date, ils ont presque tous pondus et nous avons compté plus de 580 nids occupés. Ça fais du monde.
On en profite également pour piqueter quelques nids qui nous servirons à suivre le succès reproducteur de l’espèce. Cette espèce étant sensible, on ne les bague pas.
On contrôle quelques bagues de cormorans, on admire les gros pachas fraichement arrivés qui attendent patiemment leurs harems de femelles et on rentre à PAF plein d'espoir que le chaland puisse partir le lendemain...
Et l'espoir devient réalité à notre arrivée, on prépare les affaires et on part demain pour Mayes, jusqu’à fin septembre !
à bientôt,
Tom
Ce laps de temps à Morne nous permet d'aller compter les Pétrels géants reproducteurs de la pointe Morne. A cette date, ils ont presque tous pondus et nous avons compté plus de 580 nids occupés. Ça fais du monde.
On en profite également pour piqueter quelques nids qui nous servirons à suivre le succès reproducteur de l’espèce. Cette espèce étant sensible, on ne les bague pas.
On contrôle quelques bagues de cormorans, on admire les gros pachas fraichement arrivés qui attendent patiemment leurs harems de femelles et on rentre à PAF plein d'espoir que le chaland puisse partir le lendemain...
Et l'espoir devient réalité à notre arrivée, on prépare les affaires et on part demain pour Mayes, jusqu’à fin septembre !
à bientôt,
Tom
lundi 5 septembre 2011
OP2
Voila officiellement la fin de 61eme mission et le début de la 62.
La Marion est dans le Golfe plein de nouveau arrivant pour remplacer les militaires, les cuisines, l'infra, le CNES et le disker, soit les 3/4 de la base.
L'arrivant vedette reste néanmoins l'Aventure II, le chaland, qui nous reviens flambant neuf de l'île Maurice. On en profite aussi pour retrouver notre bosco préféré (le seul), Denis.
Malheureusement, le pire arrive rapidement. Suite a un incident, le chaland est indisponible pour une temps indéterminé.
La Marion s'en va, mais nous restons cloué à PAF en attendant la réparation du chaland. Le peu d'informations nous laisse penser que nous avons le temps de filer à Morne pour 3 jours en attendant. On saute sur l'occasion et on y va...
à bientôt,
Tom
La Marion est dans le Golfe plein de nouveau arrivant pour remplacer les militaires, les cuisines, l'infra, le CNES et le disker, soit les 3/4 de la base.
L'arrivant vedette reste néanmoins l'Aventure II, le chaland, qui nous reviens flambant neuf de l'île Maurice. On en profite aussi pour retrouver notre bosco préféré (le seul), Denis.
Malheureusement, le pire arrive rapidement. Suite a un incident, le chaland est indisponible pour une temps indéterminé.
La Marion s'en va, mais nous restons cloué à PAF en attendant la réparation du chaland. Le peu d'informations nous laisse penser que nous avons le temps de filer à Morne pour 3 jours en attendant. On saute sur l'occasion et on y va...
à bientôt,
Tom
vendredi 26 août 2011
Morne & Rat - du 16 au 26 aout
Dernière manip avant l'OP2.
Nous partons à Morne accompagné de Jean, le cuistot, Maxo, infra et Alain, manipeur officiel et météo a ses heures perdues.
Seulement 2 jours à Morne pour contrôler les bagues des cormorans et contrôler la mortalité hivernale des poussins d'albatros hurleur de la colonie démo. Nous profitons d’être 5 pour ramasser une centaines piquets des albatros en échecs de nidification et des cracous de l'an passé. Nous remettrons ces derniers en place début septembre.
Une efficacité débordante et une motivation sans faille nous permet d'aller pêcher une rivière encore inconnue, la rivière Bungay. La taille des truites et à l'image de la taille de la rivière : petite. Mais elles sont nombreuses et plaisantes à attraper.
Le 18, nos 3 manipeurs sont relevés par 3 nouveaux arrivants : Fred, chaf centrale, popchat et Mathieu, informaticien fou. Popchat et Mat' restent à Morne pour une session popchat. Fred, Kéké et moi partons sur le champ pour Ratmanoff.
Nous retrouvons la manchotière. Il est des sites auxquels on s'attache, Rat est de ceux là. On a impression de revenir à la maison, on a hâte de voir où en sont les poussins, surtout ceux que l'ont a marqués en avril.
Jour après jour, nous retrouvons une grande partie des poussins darvikés. C'est plaisant parce que l'hiver est rude pour eux, les nourrissages rares. Nous avons vu des poussins mourir sous nos yeux, ils ont épuisés leur réserve et leur parent ne sont pas rentrés à temps. Les cracous n'ont qu'a se servir, parfois mangeant les entrailles d'un poussin encore vivant mais trop épuisé pour lutter. Devant la faiblesse de certains individus, nous nous sommes contentés de contrôler leur présence par lecture de la darvik à distance sans les attraper pour les peser.
Des sessions d'observations de papous pour la préparation d'une manip a venir, des rencontres journalières avec des léopards de mer, des sorties pêches à la rivière manchot et une balade à l'embouchure de Marville plus tard, et la session est terminé.
Nous rentrons sur base le 26, le Marion arrive dans 2 jours pour OP2.
À bientôt,
Tom
Nous partons à Morne accompagné de Jean, le cuistot, Maxo, infra et Alain, manipeur officiel et météo a ses heures perdues.
Seulement 2 jours à Morne pour contrôler les bagues des cormorans et contrôler la mortalité hivernale des poussins d'albatros hurleur de la colonie démo. Nous profitons d’être 5 pour ramasser une centaines piquets des albatros en échecs de nidification et des cracous de l'an passé. Nous remettrons ces derniers en place début septembre.
Une efficacité débordante et une motivation sans faille nous permet d'aller pêcher une rivière encore inconnue, la rivière Bungay. La taille des truites et à l'image de la taille de la rivière : petite. Mais elles sont nombreuses et plaisantes à attraper.
Le 18, nos 3 manipeurs sont relevés par 3 nouveaux arrivants : Fred, chaf centrale, popchat et Mathieu, informaticien fou. Popchat et Mat' restent à Morne pour une session popchat. Fred, Kéké et moi partons sur le champ pour Ratmanoff.
Nous retrouvons la manchotière. Il est des sites auxquels on s'attache, Rat est de ceux là. On a impression de revenir à la maison, on a hâte de voir où en sont les poussins, surtout ceux que l'ont a marqués en avril.
Aucun problème d'échelle, un "pacha" de plusieurs tonnes, c'est VRAIMENT plus gros qu'un manchot de 13kg...
Ce qui nous frappe en arrivant, c'est le très faible nombre d'adultes. Et les poussins n'était plus aussi nombreux qu'en début de saison, la plage nous semble "vide". Elle reste vide de plusieurs milliers d'individus tout de même.Jour après jour, nous retrouvons une grande partie des poussins darvikés. C'est plaisant parce que l'hiver est rude pour eux, les nourrissages rares. Nous avons vu des poussins mourir sous nos yeux, ils ont épuisés leur réserve et leur parent ne sont pas rentrés à temps. Les cracous n'ont qu'a se servir, parfois mangeant les entrailles d'un poussin encore vivant mais trop épuisé pour lutter. Devant la faiblesse de certains individus, nous nous sommes contentés de contrôler leur présence par lecture de la darvik à distance sans les attraper pour les peser.
Des sessions d'observations de papous pour la préparation d'une manip a venir, des rencontres journalières avec des léopards de mer, des sorties pêches à la rivière manchot et une balade à l'embouchure de Marville plus tard, et la session est terminé.
Nous rentrons sur base le 26, le Marion arrive dans 2 jours pour OP2.
À bientôt,
Tom
dimanche 14 août 2011
Prospection rennes - du 8 au 14 aout
Voila enfin l'occasion de découvrir les montagnes de Courbet Ouest. Pour ce faire, nous rejoignons les res'nat, qui marchent beaucoup et comptent tout le temps. Après les avoir accompagnés pour le comptage des canards d'Eaton, c'est maintenant au tour des rennes.
Une nuit à Jacky nous a permis d'arriver dans la matinée à la cabane Studer. Studer, c'est le pays des truites, on est en terrain conquis en arrivant la bas.
Le grand lac qui jouxte la cabane (lac supérieur) est une grande retenue d'eau naturelle, coincée entre 2 barres rocheuses et souvent mouvementée par des vagues dues au vent. Le val Studer est réputé pour son effet Venturi. Le déversoir du lac se situe côté ouest, vers une série de lacs puis la riviere studer qui s'écoule vers Port Elisabeth. Mais la topographie particulière du lac fait que lorsque les niveaux d'eaux sont importants, le lac se déverse aussi côté Est, dans la rivière du Sud.
Après avoir profité du val durant toute l’après-midi sous une météo capricieuse, nous attaquons les prospections dès le lendemain matin en direction de la cabane de rivière du nord.
Les paysages ont été magnifiques toutes la journée, la neige ne rendant que plus impressionnants ces vastes espaces montagnards.
Nous avons frôlé le lac Margot puis descendu la rivière du nord jusqu’à son embouchure dans la baie des cascades. La neige et le gel rendent parfois le terrain difficile, j'en ai fait les frais quelques centaines de mètres avant d'arriver à la cabane en tombant jusqu'à la taille dans une souille recouverte de glace et de neige.
Le 11, nous partons pour prospecter le cirque Mosoley jusqu'à la baie des cascades en longeant le plateau du Méjean. Après le vent et la neige des jours précédents, nous avons droit a un superbe ciel bleu et un gros soleil. Ça fais du bien !
Le 12, nous prenons la direction de Cataracte via une boucle dans le cirque de Cataracte sous une météo similaire à la veille. Ce transit marque la fin des montagnes et c'est l'immensité, maintenant bien connue, de Courbet Ouest qui s'étend face à nous.
Des rennes, puisque c'est tout même l'objet de l'étude, furent observés chaque jour, plus ou moins nombreux. Durant l'hiver, on les retrouve plus souvent dans la plaine de l'ouest, ils quittent alors les conditions climatiques plus rudes des montagnes où ils vivent habituellement.
Plusieurs petits groupes étaient présent autour de Cataracte, certain même perchés tout en haut de la citadelle que je ne présente plus.
Une tempête annoncée pour le 13 nous fait reporté le retour sur PAF au 14. Évidemment, ce genre d'imprévu très plaisant est l'occasion pour nous de visiter le coin et tenter de pêcher quelques truites, en vain.
Une journée sur base et nous repartons pour Rat via Morne.
à bientôt,
Tom
Une nuit à Jacky nous a permis d'arriver dans la matinée à la cabane Studer. Studer, c'est le pays des truites, on est en terrain conquis en arrivant la bas.
Le grand lac qui jouxte la cabane (lac supérieur) est une grande retenue d'eau naturelle, coincée entre 2 barres rocheuses et souvent mouvementée par des vagues dues au vent. Le val Studer est réputé pour son effet Venturi. Le déversoir du lac se situe côté ouest, vers une série de lacs puis la riviere studer qui s'écoule vers Port Elisabeth. Mais la topographie particulière du lac fait que lorsque les niveaux d'eaux sont importants, le lac se déverse aussi côté Est, dans la rivière du Sud.
Après avoir profité du val durant toute l’après-midi sous une météo capricieuse, nous attaquons les prospections dès le lendemain matin en direction de la cabane de rivière du nord.
Les paysages ont été magnifiques toutes la journée, la neige ne rendant que plus impressionnants ces vastes espaces montagnards.
Nous avons frôlé le lac Margot puis descendu la rivière du nord jusqu’à son embouchure dans la baie des cascades. La neige et le gel rendent parfois le terrain difficile, j'en ai fait les frais quelques centaines de mètres avant d'arriver à la cabane en tombant jusqu'à la taille dans une souille recouverte de glace et de neige.
Le 11, nous partons pour prospecter le cirque Mosoley jusqu'à la baie des cascades en longeant le plateau du Méjean. Après le vent et la neige des jours précédents, nous avons droit a un superbe ciel bleu et un gros soleil. Ça fais du bien !
Le 12, nous prenons la direction de Cataracte via une boucle dans le cirque de Cataracte sous une météo similaire à la veille. Ce transit marque la fin des montagnes et c'est l'immensité, maintenant bien connue, de Courbet Ouest qui s'étend face à nous.
Des rennes, puisque c'est tout même l'objet de l'étude, furent observés chaque jour, plus ou moins nombreux. Durant l'hiver, on les retrouve plus souvent dans la plaine de l'ouest, ils quittent alors les conditions climatiques plus rudes des montagnes où ils vivent habituellement.
Plusieurs petits groupes étaient présent autour de Cataracte, certain même perchés tout en haut de la citadelle que je ne présente plus.
Une tempête annoncée pour le 13 nous fait reporté le retour sur PAF au 14. Évidemment, ce genre d'imprévu très plaisant est l'occasion pour nous de visiter le coin et tenter de pêcher quelques truites, en vain.
Une journée sur base et nous repartons pour Rat via Morne.
à bientôt,
Tom
vendredi 5 août 2011
Suzanne - du 3 au 5 aout
Nous voila de retour à la Pointe Suzanne où comme partout l'hiver bat son plein.
Pourtant, les oiseaux préparent déjà activement la saison de reproduction. Les plumages des cormorans sont magnifiques, colorés, décorés jusqu'au moindre détails. Les parades amoureuses sont nombreuses :
- danse nuptiale ; Soit un des 2 partenaires marche le torse bonbé en décrivant un demi cercle autour de l'autre qui se contente alors de l'admirer, soit la danse se fait en duo avec mouvements coordonnées du cou et de la tête,
- offrande ; souvent de belles algues rouges pour construire le nid, et souvent la même algue, alors qu'il existe plusieurs espèces d'algues rouges,
- câlins et papouilles ; il parait fortement agréable de se faire grattouiller la tête par son partenaire.
C'est aussi à cette période que les couples défendent leur nid, ce qui donne l'occasion de voir quelques bagarres. Ayant testé le coup de bec sur nos mains, j'imagine qu'ils s'affligent de bonnes blessures parfois.
Tout ca fini évident toujours de la même manière, aussi longs et beaux que soit les préliminaires, le but n'est que de copuler. Au sein de la colonie, la plupart des couples sont déjà formés et la plupart des nids sont occupés.
Les colonies se succèdent entre la pointe Suzanne et le cap Milon. Chaque colonie peut être composée de plusieurs centaines de nids. Et pourtant, lorsqu'un cormoran se pose, c'est très exactement sur son nid, qu'y soit présent son partenaire ou non. L'atterrissage n'est pas toujours des plus classes, mais l'objectif toujours atteint.
Les otaries sont encore peu nombreuses, il s'agit surtout de gros mâle qui paraissent vraiment très gras. Ils doivent attendre la saison de reproduction impatiemment (décembre).
A bientôt,
Tom
Pourtant, les oiseaux préparent déjà activement la saison de reproduction. Les plumages des cormorans sont magnifiques, colorés, décorés jusqu'au moindre détails. Les parades amoureuses sont nombreuses :
- danse nuptiale ; Soit un des 2 partenaires marche le torse bonbé en décrivant un demi cercle autour de l'autre qui se contente alors de l'admirer, soit la danse se fait en duo avec mouvements coordonnées du cou et de la tête,
- offrande ; souvent de belles algues rouges pour construire le nid, et souvent la même algue, alors qu'il existe plusieurs espèces d'algues rouges,
- câlins et papouilles ; il parait fortement agréable de se faire grattouiller la tête par son partenaire.
C'est aussi à cette période que les couples défendent leur nid, ce qui donne l'occasion de voir quelques bagarres. Ayant testé le coup de bec sur nos mains, j'imagine qu'ils s'affligent de bonnes blessures parfois.
Tout ca fini évident toujours de la même manière, aussi longs et beaux que soit les préliminaires, le but n'est que de copuler. Au sein de la colonie, la plupart des couples sont déjà formés et la plupart des nids sont occupés.
Les colonies se succèdent entre la pointe Suzanne et le cap Milon. Chaque colonie peut être composée de plusieurs centaines de nids. Et pourtant, lorsqu'un cormoran se pose, c'est très exactement sur son nid, qu'y soit présent son partenaire ou non. L'atterrissage n'est pas toujours des plus classes, mais l'objectif toujours atteint.
Mission de ce jour (et de bien d'autres) : contrôler les oiseaux bagués.
Trouvez-vous la Darvik jaune ?
Trouvez-vous la Darvik jaune ?
Les otaries sont encore peu nombreuses, il s'agit surtout de gros mâle qui paraissent vraiment très gras. Ils doivent attendre la saison de reproduction impatiemment (décembre).
A bientôt,
Tom
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