On chope pierre, un météo arrivé a OP1 qui attendait que de partir. Transit direction Catharactes avec un petit vent de sud-ouest et une alternance d'averses de neige qui nous change du soleil dont on avait l'habitude avec Kéké. Heureusement, on avait le vent, et donc les flocons, dans le dos. Pas de rennes pour cette fois, juste quelques traces. Les transits paraissent bien plus court quand on les a déjà fait. On reconnait les coins, on se voit déjà arrivé avant d'y être.
Arrivés à Catharactes suffisamment tôt pour re-tenter de pêcher cette rivière. Et la, enfin quelques belles truites de mer au pied de la cascade un peu plus haut. On en mange une et je garde les filets d'une autre dans le sac pour se les faire à Cotter.
On file à Cotter le lendemain. Cette fois ci, on longe la côte, pour changer, et parce que ça vaut le coup d’œil. C'est un peu plus long, mais qu'importe la distance si on a le temps. En effet, ça vaut le coup d’œil, on se rend compte qu'il y a encore plus de macas que ce qu'on croyait, les colonies commencent très à l'ouest. La période de mue est bien avancé, les colonies sont a moitié désertes.
Entre Catharactes et Cotter, une légère bruine sous le soleil forme un mini arc en ciel a quelques dizaines mètres de nous comme s'il nous suivait.
Encore une fois pas l'ombre d'une baleine à l'horizon, malgré du temps a scruté la mer, malgré le soit disant golfe des Baleiniers...On a bien fait d'y retourner, ça nous permis de bien compléter le boulot, ça fait plaisir de faire un travail efficace.
Cap Cotter à marée basse. Les laminaires se retrouvent au sec pour un instant. Nous, on en profite pour ramasser une cuisine de moules et faire des photos. Les éléphants et otaries eux préfèrent se prélasser dans les algues au soleil. Pour avoir partager un moment au coté d'un éléphant, c'est vrai qu'on est pas mal installé dans les laminaires séchés et chauffés par le soleil.
Cotter a par contre dérogé a sa réputation météorologique avec 3 jours de soleil et pas de vent. C'était assez agréable, et forcément, on a été obligé de se forcé a montré le Campbell a Pierre. On est donc remonté en haut à contre cœur ;-) Et la vue y était encore plus formidable, hyper dégagé. On voyait clairement un dôme du glacier Cook, appelé la puce, situé a environ 90 km de nous. Le fidèle nuage lenticulaire qui trône au dessus du glacier était aussi visible. La presqu’ile Joffre se dévoilait comme jamais et on voyait même au delà, mais il reste difficile de pouvoir se repérer sur de telles distances. On se sent tout petit sur cette ile gigantesque. Beau spectacle.
Le boulot étant fini, retour via Catharactes avec une journée d'avance. On est resté cette journée a Catharactes pour contrôler quelques nids de grand albatros de l'anse Betsy et la météo aidant, on a poussé la balade jusqu’à la rivière du nord.
Poussin de grand albatros éclos depuis environ 2 mois. Les parents l'ont déjà abandonné à se débrouiller thermiquement tout seul pour assurer les nourrissages. Si tout se passe bien, il s'envolera en octobre-novembre.
Des que l'on part à l'ouest de Catharactes, on s'enfoncent dans les montagnes, puis on débouchent sur la baie des cascades dans laquelle se jette la rivière du Nord. J'avais vu ce coin de très loin depuis les créneaux. Le site est superbe. La petite cabane de rivière du nord est planté sur une plage de sable fin noir à l'embouchure de la rivière du nord, face la baie des cascades. Évidemment, qui dit rivière, dit pêche. Et on a pu (Kéké s'est mis à la pêche, ça y est !) attrapé encore quelques belles truites à la robe argentées.
La baie des cascades. Au fond a gauche la face ouest des monts du Château, a droite, le mont du toit.
L'embouchure de la rivière du nord se jetant dans la baie des cascades. Quelques éléphants dorment sur la plage de sable noir qui s'étend devant la cabane. Derrière, le mont du toit.
Retour sur base par une matinée de brouillard épais, on se décale de quelques centaines de mètres par rapport au chemin connu, heureusement qu'on avait le GPS, impossible de se repérer dans les terres avec une visibilité de moins de 300 mètres. Fin du transit avec un bon petit vent de sud et de la pluie sur une bonne partie du chemin. La pluie se changent en neige fondu fouettant les visages sur la fin. Enfin, ça tabasse un peu, on arriverait presque a croire qu'on est dans le subantarctique.
2 jours sur base et on repart mercredi pour Pointe Suzanne mais ceci sera une autre histoire...
A bientôt,
Tom
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