Une fois le Marion parti et les présentations faites avec les nouveaux arrivants, c'est à notre tour de partir pour un "tour Courbet".
(Merci à Kévin, j'ai pique cette carte sur son site)
Le 21, après le pot d'accueil et le repas, Kéké, Popchat, Xavi (gener) et moi http://www.blogger.com/img/blank.gifpartons direction Cataractes. On longe les monts du château à l'Est et dés qu'on la voit, on vise la butte ronde. Nous sommes passés sur la gauche de la butte ronde pour éviter un lac juste avant. La zone humide qu'on traverse est pleine de traces de rennes qui se sont bien chargés de gratter et brouter les azorelles. Les traces étaient fraiches, on sentait encore leur odeur. Sans surprise, au détour d'un relief quelques centaines de mètres plus loin, on voit un troupeau d'une quarantaine de rennes pâturant tranquillement sur les flancs des monts du Chateau. Ils sont à plus d'un kilomètre de nous, pas inquiets. Les mâles sont vraiment impressionnants par leur taille et l'imposante masse que représente leurs bois. Les rennes ont été introduits par l'Homme sur Kerguelen, leur impact est énorme sur les espèces autochtones. Mais nous devons finir le transit vers Cataractes sans trop tarder, il serait fâcheux de se faire surprendre par la nuit qui tombe de plus en plus vite.
On voit l'embouchure de la rivière des Cataractes qui se jette dans l'anse Betsy bien loin avant d'y être, c'est pas les arbres qui nous bouchent la vue ici !
Sur les contreforts des monts du Château, on retrouve la vue que j'avais eu lors de la balade sur les créneaux, avec une vue sur toute la péninsule Courbet, du Mont Campbell à Morne et de Cataractes à l'immense lac Marville. Le Mont Campbell, c'est d'ailleurs là qu'on se rend le lendemain, la cabane de Cap cotter est juste en face, sur la cote. On s'y voit déjà.
On finit les 21 kilomètres (au droit par le GPS via la butte ronde) qui séparent PAF de cette cabane en fin d’après midi, suffisamment tôt pour se balader autour de la cabane.
La cabane de Cataracte
Elle est situé juste a coté de la rivière Cataractes, les niveaux d'eau toujours bien trop bas la rendent difficile à pécher malgré de jolis trous. Je ne parviens pas trouver de grosse truite de mer. Juste quelques farios de tailles raisonnables.
Embouchure de la rivière cataracte
Le site est superbe, pas loin des montagnes, on voit la cote s'en aller vers l'Ouest puis le Nord, l'ile est encore tellement grande. Et dans les terres, c'est toujours une alternance de zones humides (lacs, fossés, ruisseaux), des plaines d'acenae plus ou moins vallonnés ou érodés par les vents et des plaines pierreuses ou rien ne poussent ou presque. Dans les terres, les animaux sont assez rare. Quelques grand albatros couvent leur tout petit poussin a peine éclos. Les skuas sont toujours au rendez vous, même si de moins en moins nombreux. Pendant l'hiver ils partent en mer. Parfois un pétrel géant ou un albatros fuligineux vient frôler le sol à nos cotés. Les lapins sont omniprésents et, cela va de paire, quelques chats trainent parfoihttp://www.blogger.com/img/blank.gifs.
Le lendemain, on reprend les mêmes et on recommence. 11 kilomètres sont annoncés par le GPS, on prend tout droit et on file. La météo reste toujours clémentes avec nous, tant mieux.
Plus on se rapproche du Mont Campbell, plus on se rend compte qu'il est haut. Ce bout de caillou posé la au milieu de la grande plaine de Courbet Est. Quelques kilomètres avant d'arriver à Cap Cotter, le faible vent de Nord (les vents froids sont les vents de sud ici, venant de l'antarctique) nous porte le son des colonies de Gorfous macaronis, et parfois même déjà l'odeur.
Cabane Cotter
A Cotter, ce sont les Gorfous macaronis les maitres des lieux, ils sont partout.
Deux maca en test de distance de sécurité
Séance grattage en fin de mue
Gorfou macaroni en mue
Bon, la suite de l'histoire arrivera prochainement, je dois repartir une semaine à Cap Cotter justement, pour une manip de dernière minute... Voila quand même un avant-gout de la suite, en images :
La vue vers le Nord depuis le haut du Mont Campbell
Un reste de bateau parmi tant d'autres sur la cote près de Cap Cotter
En premier plan un choux (plutôt rare sur Courbet), au fond, la Pointe de Cap Noir
L'hiver arrive en même temps que nous sur la colonie de Manchots royaux de Ratmanoff
La cabane de Guetteur (avec les royaux)
A bientôt
Tom
merci pour ce nouveau voyage au pole sud Mister Gouello !!! Ca met la tête à l'envers ces récits et ces photos d'évasion! Bonjour au manchots et aux skuas de ma part... mais une chose est sure, un oiseau en pleine mue, c'est pas top qu'on soit dans l'hémisphère Nord ou dans l'hémisphère Sud !!
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